331 – Le rapace, hélas

Publié le par Petitalan


 

Après un cruel strip tease imposé au malheureux passereau

ayant plumé sa proie, l’épervier constata qu’il n’en restait ni lourd ni gros :

De la peau sur les os, loin du kilo !

Alors, avec si peu, comment voulez-vous nourrir les marmots ?

 

Bon père, en rentrant chez lui, il passa par Franprix

Acheter des saucisses Stoëffler pour les petits

Car les petits au nid ne doivent pas être honnis

Bien au contraire ils seront chéris.

 

Dans leur pauvre tête de crétins

Les étourneaux y perdirent leur latin.

 

A Moâ, amateur de (+ ou – bons) jeux de mots : Par le trou où le rat passe, la souris aussi.

Avec nos excuses.


Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
A
La saucisse est au passereau Ce que le poisson pané est ... au cabillaud. (Cabillaud, c'est pour la rime. Tout autre poisson aurait aussi pu trouver sa place dans ces deux vers désolants) lolMerci pour ce poème qui, sur un ton plaisant, en dit plus long qu'il n'y paraît.Amitiés. Alain.
Répondre
P
<br /> C'est ainsi, le lecteur dépasse toujours l'auteur.<br /> Tout le charme (et le mystère) de l'écriture.<br /> Cordialement.<br /> <br /> <br />
T
 l'étourneau est un écervelé, qui heureusement , n'est pas menacé de disparition ! imaginez que le rapacel s'attaque aux hirondelles de plus en plus rares sous nos cieux !
Répondre
P
<br /> Personne n'apprécie l'étourneau, une plaie des campagnes et des villes.<br /> Pas de pot pour lui mais l'a qu'à faire gaffe à ses comportements.<br /> Bien à toi et à nous.<br /> <br /> <br />
C
surement des saucices de volaille ?
Répondre
P
<br /> Je ne sais que dire, je ne fais pas les courses avec lui. Sorry. Bien à toi.<br /> <br /> <br />