268 – Glouton !
De suite, quand il la vit
Le chat éprouva un tendre sentiment pour la souris.
Comment ne pas en admirer la robe au grain exquis,
Son minois mimi si délicatement gris !
Comment ne pas tomber raide dingue de ses fesses riquiqui ?
Monta en lui afflux d’impérieuses envies
Dont il ne sut tempérer le torrentueux débit,
Aux deux, mal en pris.
Matou, on l’a compris, ne se contenta pas de dévorer la rongeuse des yeux,
Son comportement se révéla calamiteux pour un soi-disant amoureux.
Si fort était son élan qu’il la croqua en deux temps, trois mouvements,
En quelques coups de dents, définitivement.
En ce XXIe siècle, on ne pense qu’à bouffer, décidément.
Alors, quelle est la place réservée aux sentiments, exactement ?
La gamelle, bien. Mais la tendresse, bordel…