342 – Toujours les mêmes qui trinquent
L’été pour d’aucuns fut jugé particulièrement frais
Mais lui s’en trouvait tout à fait satisfait
Tout d’un bloc il se la coulait douce, une douce vie d’Inuit dans son trou
igloo igloo igloo.
Le glaçon se trouvait plutôt bien dans le congélo.
Jusqu’à ce que sonne l’heure sacrée de l’apéro
Comme un vulgaire émigré sans papier
Le voilà expulsé de son logis préféré
Il sent bien que proche est sa fin.
Glaglagla sonne le glas
Dans le verre grand désarroi, il se cogne aux parois
Son sort est scellé, il n’en ressortira pas
Hélas ! dans le kir il y est et il sonne.
Ainsi fond fond fond le glaçon.
Ndr : J’ai honte.