406 – Le feu ne couvait pas sous la braise.
Comme affectée d’une maladie quasiment honteuse
Marie-Thérèse * s’obstinait à tenir les cuisses serrées
Non pas pour empêcher le vent de malicieusement s’y faufiler
Mais pour interdire de pénétrer aux regards indiscrets
Lancés par de lubriques vieillards et d’innocents garçonnets
Qui, les susnommés, en vérité ne demandaient qu’à se documenter gratis.
Oui, dessous, quoi, au nom du père et du fils ?
Cacher n’est-ce point vilaine malice ?
Que la demoiselle desserrât un tant soit peu l’étau de ses cuisses
N’eût pas été bien lourd sacrifice
Las… elle n’y consentit pas.
De son passage au couvent des oiseaux
Elle avait retenu la leçon : ne pas inconsidérément exposer son petit magot.
* car tel peut-être était son prénom.